Conduire réclame un certain nombre de capacités motrices et physiques. Avec l'âge, ces capacités sont susceptibles de s'affaiblir. Faut-il arrêter de prendre le volant passé un certain âge ? SéniorCloser vous éclaire sur le sujet.

Conduire avec l'âge : les principales difficultés

Conduire exige beaucoup d'attention et plusieurs capacités motrices et physiques. Il est donc impératif de s'assurer que toutes les conditions sont réunies avant de prendre la route, afin de circuler en toute sécurité. Il faut donc prendre des précautions pour conduire lorsque l'on vieillit.

Avec l'âge, les fonctions cognitives s'altèrent progressivement. Quand on vieillit, l'ouïe peut se dégrader, la vue diminuer, et les capacités de se mouvoir s'altérer... entrainant des difficultés pour conduire. Ces problèmes peuvent bien sûr être compensés : l'ouïe et la vue se soignent, quel que soit son âge. En vieillissant, il faut adapter ses habitudes de conduite : certaines personnes sentant des difficultés à conduire de nuit éviteront de dîner chez des amis le soir, et opteront plutôt pour un déjeuner le dimanche en plein jour. Mais attention : les problèmes de santé n’attendent pas l'âge. Il faut commencer à adapter sa mobilité en fonction de ses capacités physiques et cognitives dès que les premières difficultés apparaissent.

Conduire avec l'âge : les précautions à prendre
Conduire avec l'âge : les précautions à prendre

Conduire avec l'âge : savoir quand il faut arrêter

Il n'y a pas d'âge pour arrêter de conduire. L'évolution inégale de la santé des uns ou des autres est un fait. C'est plutôt un état qui fait qu'on doit prendre conscience qu'il faut adapter sa mobilité. Il est très important de s’auto-évaluer et de prendre conscience de sa capacité à conduire ou non. La clairvoyance poussera certaines personnes à arrêter de conduire. Attention toutefois : avant d'arrêter de conduire, certaines précautions doivent être prises...

Conduire avec l'âge : les précautions à prendre pour ne pas perdre sa mobilité

Lorsque l'on prend de l’âge, il faut être à l'écoute de son entourage : les enfants, le médecin traitant, ainsi que tous ceux qui peuvent donner des signaux d'alerte par rapport à sa capacité à conduire une automobile. Mais il ne faut pas que l'arrêt de la conduite entraîne un arrêt de la mobilité. La diminution de la mobilité accélère les états d'anxiété, d'angoisse et de dépression chez les personnes âgées. Si on veut faire prendre conscience à un sénior qu'il faut arrêter, il faut en même temps lui proposer des alternatives et lui apporter des solutions pour qu'il conserve sa mobilité : cela lui permettra de continuer à se projeter dans sa vie et dans son environnement naturel. Si l'on retire à quelqu’un toutes les fonction de mobilité, cela signifie que la personne ne peut plus rester chez elle et qu’il faut trouver une autre manière de l'accompagner durant les dernières années de sa vie.

L'âge en tant que tel n'est pas déterminant quant à l'arrêt de la conduite. Cependant, le vieillissement s'accompagne d'une diminution de ses capacités physiques et cognitives. Ce sont ces évolutions de capacité qui doivent déterminer s'il est toujours possible de prendre le volant en toute sécurité.

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