Le 30 septembre, Bruno le Maire constatait que des surcoûts pesaient sur le PER. Le ministre de l'Economie s'appuie sur le rapport de l'Observatoire des tarifs bancaires pour le Comité consultatif du secteur financier (CCSF).
Quels sont ces coûts et quels sont les moyens de les réduire ?
PER : de nombreux coûts difficilement comparables
De nombreux coûts sont associés à la fin et au cycle de vie des REP, ce qui rend difficile la comparaison des plans et l'évaluation claire de leur impact sur leurs performances respectives. il s'agit de :
Frais d'adhésion : ils varient selon les organismes (jusqu'à 30 euros), certains ne facturent rien (surtout les adhésions en ligne).
Frais de paiement : peuvent parfois atteindre 5 %, et 0 % pour les organisations en ligne : négociables.
Frais de gestion : Ils s'appliquent aux fonds sous gestion et peuvent aller de 0,6 % à 2 %, plus les frais facturés par la société qui les gère pour soutenir l'unité de compte (UC). (Entre 1% et 2%, selon les cas, obligations ou actions).
Frais d'arbitrage : Ces frais sont facturés lors d'un changement de support au sein d'un PER à hauteur de 0% à 5% du montant de l'arbitrage, ou lors du transfert d'épargne d'un autre PER auquel cas ils sont plafonnés à 5% du transfert montant 1%. Ils doivent aussi négocier.
La commission pour les arriérés de rente (lors de la sortie de la rente) est comprise entre 0% et 3%. Face à cette situation défavorable, en raison de son coût et de son opacité, le ministère de l'Économie étudie des remèdes pour les épargnants désireux d'investir pour leur retraite, en rendant les régimes plus comparables et plus attractifs.
Comment réduire le coût de votre plan épargne logement ?
Les offres de PER sont assez larges sur le marché, et la concurrence est certainement le meilleur moyen d'obtenir un niveau d'honoraires acceptable. Des courtiers peuvent alors être utilisés, qui effectueront une analyse comparative parmi une sélection de produits les plus performants. Pour ceux qui aiment faire des recherches sur le marché et faire leurs propres choix, une façon de s'y retrouver est de se référer aux tarifs moyens notés par type de redevance dans le rapport du CCSF publié en 2021 et d'en faire un montant maximum acceptable. Négociez à partir de cela.
Plus généralement, une transparence accrue s'impose. L'une des solutions envisagées par le ministère de l'Economie est de créer une double obligation pour les professionnels :
L'ajout d'une colonne supplémentaire à l'addenda financier du plan ou aux informations fournies sur le site Web de l'organisation indiquant l'accumulation des coûts administratifs pour les contrats et le soutien est pour la transparence avant la souscription.
Pour les contrats déjà en cours, les mêmes informations en pourcentage d'économies sont fournies chaque année. Cette double évolution de la pratique, en augmentant la comparabilité de l'attractivité des offres, n'a pas d'impact sur la réduction des coûts et profite aux particuliers.