Vous rêvez d'un joli hâle estival ? À la mer, à la montagne ou en ville, suivez nos conseils pour profiter des rayons sans risque pour la peau.

Crème solaire, lunettes, chapeau… La panoplie de base

Quel que soit votre lieu de villégiature, il est indispensable de choisir un produit solaire adapté à votre type de peau. Autre réflexe à adopter, pensez à bien étaler la crème sur le dessus des pieds, les oreilles, les tempes, la nuque, le dos des mains, souvent sujets aux mélanomes. Plus votre peau est claire, plus l’indice de protection devra être élevé. N'oubliez pas que le soin solaire n’est qu’un des accessoires de la panoplie estivale : le chapeau, les lunettes de soleil, le parasol, la bouteille d’eau… sont tout aussi indispensables. Le soir, il est préférable d’appliquer un lait après-soleil apaisant et hydratant. Enfin, ne conservez pas votre tube d’une année sur l’autre. Les filtres, tel l’octocrylène, peuvent évoluer de façon nocive : au bout d’un an, sous l’effet des rayons solaires, ce composé organique se dégrade en un perturbateur endocrinien.

Évitez les heures les plus chaudes

Sur la plage, évitez de vous exposer aux heures les plus chaudes, soit entre 11h et 16h. La réverbération est alors maximale et les coups de soleil indolores, le vent empêchant de ressentir la brûlure. Protégez-vous avec un tee-shirt à manches longues, un chapeau et ne quittez pas vos lunettes de soleil (catégorie 3). Appliquez régulièrement une crème à indice élevé : 50 si vous avez la peau claire puis, au fur et à mesure de l’apparition du bronzage, adoptez un indice 30. Les peaux mates pourront utiliser un indice 30, puis 15.

Choisissez une formule waterproof, qui résiste à l’eau de mer, appliquez-la toutes les deux heures et après chaque baignade. Même conseil si vous passez du temps à lire, à marcher ou à jouer au volley avec vos petits-enfants, car, sous l’effet de la transpiration, la crème s’estompe peu à peu. L’idéal est de privilégier des produits respectueux des océans qui protègent à la fois la peau et la planète.

À la montagne, misez sur les mini-formats


À vous les randonnées, l’escalade… Ici, les consignes sont les mêmes qu’à la mer ; à savoir : chapeau, crème solaire à indice élevé et lunettes de soleil (catégorie 4, si vous croisez la neige). Pour vous promener léger, optez pour les miniformats ou le stick, très pratique pour les applications répétées, surtout si vous avez transpiré ou que vous vous êtes essuyé plusieurs fois le visage. Par ailleurs, tout ce qui est vert est vivant et donc absorbe la chaleur. Ainsi, marcher sur des chemins bordés d’arbres, en forêt ou en montagne, préserve votre capital solaire, même si cela ne dispense pas d’appliquer votre crème !

En ville, sortez les soins anti-UV

Même sur le macadam, les brûlures guettent, car les immeubles et le bitume renvoient chaleur et UV. À cela s’ajoute la pollution de l’air, un cocktail néfaste pour la peau. Les interactions entre les polluants et les UV vont accroître les effets nocifs des particules polluantes et oxydantes. Même en bus ou en voiture, pensez à vous protéger, car 95% des UV traversent les vitres. Dans ce cas, utilisez une crème de jour comportant un indice UV élevé et un actif antipollution. Appliquez-la dès le matin, même si vous n’êtes pas en vacances. Pour celles qui ont du mal à se passer de fond de teint, choisissez un produit enrichi de filtres UV. Et démaquillez-vous soigneusement le soir !

Un autobronzant ?

C’est une bonne astuce, mais attention à ne pas confondre hâle artificiel et hâle naturel. Ce dernier correspond à une montée de mélanine qui joue les boucliers face aux rayons UV, tandis que le premier n’est qu’une coloration par oxydation. Pour un effet uniforme, gommez, puis hydratez corps et visage. Patientez quelques minutes et appliquez votre autobronzant en évitant sourcils et racines des cheveux. N’oubliez pas de bien vous laver les mains après !

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